Ateliers réalisés par les scolaires et les structures sociales du Quartier Gare, de la ville de Strasbourg et au-delà.
Ateliers conçus par Stimultania.
Avec l'École maternelle Vauban, l'École des Romains - Koenigshoffen, l'École primaire Leclerc, l'École primaire du Neuhof, l'École élémentaire du Nord - Illkirch-Graffenstaden, l'École des XV, le Collège Lamartine - Bischheim, le Lycée Notre Dame, et le CROUS Strasbourg.
Ainsi que l'Institution Saint-Joseph - Association Adèle de Glaubitz, Entraide Le Relais - Ateliers Passerelle, la Mission Locale de Saverne, les CADA/CIR/SAMI - Foyer Notre Dame, le SAMNA Adélaïde Hautval - Strasbourg, le Centre Socio-Culturel Fossé des Treize, l'OPI Elsau ARSEA et l'Institut Médico-Éducatif Eurométropole ARSEA - site de la Ganzau.
Dans le cadre de l'exposition Montagnes (du Liban au Kenya) de Nadim Asfar, Simon Norfolk et Klaus Thymann, présentée du 07.01 au 28.03.2021.
L’exposition Montagnes (du Liban au Kenya) devait permettre à Stimultania de proposer un bol d’air frais à ses visiteurs, une grande bouffée d’oxygène après une période de crise sanitaire pesante. Les dates de sa programmation sont finalement tombées en plein confinement (deuxième du nom). Si l’exposition est restée close pour le grand public, les structures scolaires et sociales ont tout de même pu en profiter – pendant un court laps de temps, tout du moins.
Les enfants, adolescents, et étudiants des écoles de la ville et alentours ont ainsi pu découvrir l’univers des trois artistes (Nadim Asfar, Simon Norfolk et Klaus Thymann), et s’en inspirer, lors d’ateliers pratiques conçus en lien avec les thématiques de l’exposition : Beauté du paysage, mémoire et héritage d’un pays natal, conséquences du réchauffement climatique, mais aussi lumière, couleurs, matière, et technique photographique.
atelier “Les couleurs de la montagne”
Les leporellos de l’artiste Nadim Asfar, sortes de livres-accordéons, sont composés de photographies des montagnes libanaises progressant graduellement en fonction de l’avancée du jour, et capturées par l’artiste lors de ses marches. Dans cette temporalité, la lumière et les couleurs sont cruciales. Répartis en plusieurs groupes en fonction des différentes teintes (qui correspondent aux diverses luminosités de la journée), les enfants commençaient par faire apparaître des formes à l’aide de tâches d’encre colorées sur une feuille. Dans un second temps, les enfants figuraient au feutre des montagnes, créant un paysage sur chacune de leurs créations. Enfin, ils expérimentaient le pliage de ces dernières, et assemblaient, dans une logique temporelle et par une gradation des couleurs, les différents travaux. Un leporello commun était alors créé, pour être affiché en classe.
atelier “Dessine avec la lumière”
En s’inspirant de l’oeuvre When I am Laid in Earth de Simon Norfolk (2014), dans laquelle l’artiste fait apparaître un ruban de feu délimitant l’emplacement antérieur d’un glacier qui a presque disparu aujourd’hui, les participants été invités à découvrir le « lightpainting ». Cette technique photographique repose sur l’utilisation d’une source lumineuse, par exemple, une lampe de poche, pour dessiner des formes pendant la prise de vue. Le temps de pose, aussi appelé « temps d’exposition », doit alors être long, et se faire dans un environnement sombre. Les réglages propres à ce genre de prise de vue été faits avec la contribution des participants, afin de leur permettre de s’approprier la dimension technique de cette activité, et découvrir les propriétés de prises de vue. Les sources de lumière étaient de différentes intensités et de différentes teintes, afin d’expérimenter la technique dans sa globalité.