LA CIE LE BRUIT QU’ÇA COUTE : SEMAINE DU SON DE L’UNESCO

LA CIE LE BRUIT QU'ÇA COÛTE

  • Autre

29.01.2022

  • Strasbourg

DIMANCHE 29 JANVIER 2022 À PARTIR DE 13H Conditions sanitaires : masque et passe sanitaire obligatoires

Évènement au sein de l’espace d’exposition de Stimultania Exposition en cours : Le fleuve et son île de Léonie Pondevie

À l’occasion de la Semaine du son de l’Unesco, La cie Le bruit qu’ça coûte vous invite à promener vos oreilles et vos yeux le 29 janvier 2022.

LA FABRIQUE DE CARTES POSTALES SONORES

Inspirez-vous d’un paysage sonore tiré d’un catalogue mis à votre disposition afin d’éditer un message pour un destinataire de votre choix grâce à des outils audio-numériques fournis pour l’occasion. 
(Durée de fabrication d’une carte: 1 heure maximum).

Le message écrit au recto d’une carte postale, souvent bref comme un haïku, en écho à l’image du verso, stéréotype d’un lieu et d’une époque, fait de la carte postale un objet multimédia.
Le message est une mise en son de l’image. À la réception de la carte, le destinataire ressent une certaine émotion face à une image décontextualisée, puis, en retournant celle-ci, le message incarne une présence, comme si les mots étaient chuchotés par l’expéditeur à l’oreille du destinataire.

La carte postale sonore est aujourd’hui désignée comme le portrait sonore d’un lieu. 

En analogie à la carte postale, la version sonore se compose d’un paysage sonore stéréophonique de quelques minutes et d’un message vocal adressé à un ou plusieurs destinataires.
Le message est généralement court. Il donne une description partielle ou détaillée des lieux et d’éventuels personnages, d’éventuelles informations sur le voyage, des considérations sur le climat ou les activités. Il donne des indications temporelles, sans oublier les salutations d’usage.

L’imagination de l’expéditeur peut (ou doit) s’échapper du cadre rédactionnel classique de la carte postale et s’aventurer sans modération dans la confection d’un message à contenu poétique, onirique, drôle, voire absurde.

De 13 heures à 15 heures

Nombre limité de places – inscription au 06 78 87 94 62

HOMMAGE À RAYMOND MURRAY-SCHAFER

Le son dit le monde qu’on ne voit pas

Disparu en août 2021, ce chercheur, compositeur canadien, à la tête du Word Soundscape Project, a permis de dresser un état de notre univers acoustique. 

Avec son célèbre ouvrage Le Paysage sonore – Le Monde comme musique (titre original: The tuning of the world), R. Murray-Schafer, tout comme J. Cage, fait figure d’éclaireur et ouvre la voie de l’écologie sonore. 

Un hommage lui sera rendu ce 29 janvier à l’occasion de la Semaine du Son.
Une de ses œuvres pour chœur mixte Miniwanka sera diffusée.
L’audionaturaliste Fernand Deroussen présentera en avant-première un film réalisé avec le photographe Bertrand Mussotte – Islande – Saga des paysages, 
puis fera écouter d’extraordinaires paysages sonores.

« Derrière chaque son de la nature il y a un animal, un évènement, un paysage, un lieu, une époque, et tout cela constitue “la grande symphonie du vivant”.

L’art audionaturaliste est avant tout une émotion, celle de contempler le vivant. » 

« La composition et la création audionaturalistes consistent à utiliser le microphone comme un stylo, un pinceau ou des crayons et ensuite à recomposer à l’aide des enregistrements de terrain une création artistique comme une œuvre sonore la plus réaliste possible, offrant à l’écoute toute l’émotion que procure un pur moment de nature ». Fernand Deroussen

Deux séances de 15 à 16 h 30, puis de 17 à 18 h 30

Nombre limité de places – réservation souhaitée au 06 78 87 94 62