Photographies réalisées par Bruno, Céline, Delphine, Jean-Louis, Lionel, Mustapha, Mohamed, Nora, René, Sandrine, Youssef, Zaia, Zidane à Givors. Bernard, Camille, Caroline, Cathy, Eloa, Jonathan, Julia, Julien, Laurent, Nacir, Odile, Salia, Sofiene, Sonia, Stéphane, Stéphanie, Taouria, Vincent à Strasbourg
Intention artistique pensée et menée par : Dorian Teti
Œuvre collective portée par Stimultania.
Soutenue par le ministère de la Culture dans le cadre du dispositif Entre les images, programme national d’ateliers photographiques et de transmission développé par le réseau Diagonal et par la ville de Givors.
Temps de création mené sur deux semaines, du 25 janvier au 5 février 2023 à Givors puis Strasbourg
Avec Aziza Fahsi, coordinatrice du Groupe d’Entraide Mutuelle La Main sur le Cœur de Givors & Maxime Hoffner, coordinateur du GEM Aube de Strasbourg
Capharnaüm est une création artiste/publics menée en 2023 à Strasbourg et à Givors par Dorian Teti et les membres des Groupes d’Entraide Mutuelle La Main sur le Coeur et Aube. En plus d’une édition, imprimée sous format de journal à 70 exemplaires, Stimultania choisit d’exposer les photographies du projet sur les vitrines de ses deux établissements. “Capharnaüm”, c’est une exploration sans limite des représentations de l’objet et de ses récits.
À Givors
à Strasbourg
Né en 1983, Dorian Teti vit à Vallauris, dans le sud de la France. “Diplômé de l’ENS Louis-Lumière en 2011 et après avoir travaillé pendant près de dix ans dans le domaine de la retouche photographique professionnelle, je développe désormais un travail artistique sur les relations entre intime, mémoire individuelle et collective. Par le biais de jeux de réappropriations, d’associations photographiques et d’autoportraits, j’ai d’abord travaillé sur les représentations de soi et sur l’expression des héritages et d’une histoire partagée, notamment à l’échelle de la famille. Depuis le départ, j’envisage la photographie comme une documentation (éventuellement fictionnelle), prête à être manipulée et détournée par l’usage de la retouche, omniprésente dans mon travail. Depuis trois ans, j’associe ce travail photographique à une pratique de la céramique, après m’être formé à Vallauris, ville où je réside, célèbre pour sa production céramique. Ces deux pans de mon travail (photographique et en volume) se nourrissent désormais l’un et l’autre, car je réfléchis de concert à la matérialité des images et à la surface des volumes créés. Ces allers et retours constants entre l’espace du réel et celui de l’image m’intéressent particulièrement, dans la mesure où ils permettent de mettre en forme les liens entre l’authentique et le faux, entre l’original et la copie, entre la réalité et son double.