Photographies, dessins, enregistrements réalisés par
Edgar (14 ans)
Ethan (13 ans)
Ismaël (7 ans)
Juliette (13 ans)
Léon (10 ans)
Zoé (13 ans)
Salma (10 ans)
Intention artistique pensée et menée par Fanny Vandecandelaere, photographe.
Temps de création mené sur 3 jours en juillet 2023 à Givors.
Stage d’été pour les enfants organisé par Stimultania
Dans le cadre de “Quartier d’été”
Soutenu par l’État et la Métropole de Lyon
Oui. Il y a des montagnes à Givors. Des petites, des grandes, des rocheuses, des crémeuses. Il suffit d’ouvrir les yeux, de changer de perspective, et d’un peu de créativité. C’est ce que la photographe Fanny Vandecandelaere est venue proposer en juillet 2023 à un petit groupe de jeunes âgés de 10 à 14 ans lors d’un stage d’été organisé par Stimultania dans le cadre du programme “Quartier d’été” de la ville de Givors. Ce projet vient dans la continuité de la création artiste/publics “Montagnes” menée un an plus tôt.
Fanny Vandecandelaere est photographe et vidéaste, plasticienne et documentariste. Diplômée de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs (ENSAD) de Paris en 2010, elle vit et travaille à Lyon. Soutenu par la Galerie Les Comptoirs Arlésiens de la Jeune Photographie, son travail a été représenté par Line Lavesque, de 2012 jusqu’à 2018. “Je développe depuis plusieurs années un travail photographique sensible, documentaire, où l’humain, absent, lointain, en hors champ, fait exister le paysage, dans sa grande diversité : qu’il soit cultivé, déformé, habité, détruit, sublimé. Dans mes images, le paysage se transfigure pour donner à voir un espace imaginaire, vécu ou traversé. Mon engagement artistique vise à (re)donner la parole, raconter des histoires, témoigner du monde en mutation, porter un regard sensible sur les Hommes et le paysage. La création et la rencontre sont au cœur de ma démarche. Je focalise depuis toujours mon attention et mon intention photographique sur la notion de paysage. J’aime rendre palpable l’intensité du paysage. Le vide ne me parait jamais vraiment vide. Je projette sans cesse un imaginaire affectif dans le cadre de mon objectif. En opposition à un travail fictionnel de mise en scène, je préfère capter la beauté là où on ne l’attend pas, là où on n’a plus l’habitude de la contempler. Je saisis l’énergie des rencontres sans me cacher mais bien en vivant l’expérience de l’autre dans ce qu’elle a d’universel et de singulier.»