ENTRÉE LIBRE
MERCREDI – DIMANCHE
14H – 18H30
Exposition produite par la Maison de la Photographie Robert Doisneau à Gentilly dans le cadre du Mois de la Photo Grand Paris (avril 2017).
Présentée dans le cadre du Mois de l’Europe et de l’année européenne du patrimoine culturel 2018. Avec le Lieu d’Europe.
« Il y a l’Europe économique, politique, géographique ou même footballistique. Il y a l’Europe de Schengen, celle de la monnaie commune, celle des 28 pays de l’Union Européenne… Autant d’Europe(s) différentes. De Reykjavik à Istanbul, de Moscou à Lisbonne, certaines frontières s’écroulent, d’autres naissent, certaines routes s’ouvrent, d’autres se ferment.
Nos repères sont bousculés : existe-t-il encore une Europe de l’Ouest et une Europe de l’Est ? Une Europe du Sud autour de la Méditerranée et une Europe du Nord associée à l’héritage luthérien ? Que reste-t-il de l’Europe des Lumières et de celle Mitteleuropa qui en fut longtemps le cœur ? […]
Mes photographies n’expliquent rien. Elles n’illustrent pas. Elles évoquent. Elles racontent un parcours, celui d’une génération qui a cru à la fin des frontières et à l’abandon des nationalismes. Une génération qui a sans doute échoué, trop idéaliste, trop sensible aux symboles, trop oublieuse des réalités du quotidien. Aux périodes de crises et aux moments d’actualité, j’ai préféré le « temps long ». Celui, plus littéraire, des voyages sans but, des rencontres improvisées, des espaces oubliés et des atmosphères incertaines. »
Jean-Christophe Béchet
Commissariat : Céline Duval
Scénographie : Étienne Andréys
Né en 1964 à Marseille, Jean-Christophe Béchet vit et travaille depuis 1990 à Paris. Il a auparavant suivi des études d’économie (Aix-en-Provence, 1982-1985), puis de photographie (Arles, 1985-1988) avant de séjourner et de voyager deux ans en Afrique de l’Ouest (1988-1990) Mélant noir et blanc et couleur, argentique et numérique, 24×36 et moyen format, polaroids et « accidents » photographiques, Jean-Christophe Béchet cherche pour chaque projet le « bon outil » , celui qui lui permettra de faire dialoguer de façon pertinente une interprétation du réel et une matière photographique.
Héritier de la « photo de rue », qu’elle soit américaine, française ou japonaise, il a choisi de ne pas abandonner le terrain du « document subjectif » , associant reportage et paysage, portrait et architecture. Se méfiant des séries fermées sur elles-mêmes, il cherche dans chaque projet à révéler une spécificité photographique. Son regard sur le monde se construit livre par livre, l’espace de la page imprimée étant son terrain d’expression « naturel ». La place de l’homme dans le paysage contemporain, urbain comme naturel, est au centre de ses préoccupations. Il poursuit en ce moment un travail sur les grands villes Européennes, Asiatiques et Américaines et développe en parallèle plusieurs séries sur les territoires de Haute Montagne.
Son travail a été montré dans de nombreuses expositions et dans une vingtaine de livres. Il est représenté par la galerie « Les Douches la Galerie » (Paris, 10ème)