Les filles sont jalouses, les garçons maçons

  • Cycles d’ateliers artistiques

Saint-Étienne

Les filles sont jalouses, les garçons maçons © les élèves avec Stimultania

Photographies, vidéos, collages, peintures, installations réalisés par Hugo, Inès, Livia, Maryline, Yamin et Yamina

Cycle d'ateliers artistiques conçu par Stimultania

Intervention menée sur 30 heures de décembre 2017 à avril 2018.

Avec Charlotte Abid-Lafay, enseignante spécialisée.

À l'Institut Médico-Éducatif Le Parc Révollier, Saint-Étienne (42).

Exposition dans les salles de l’IRMACC 8 Rue Barra 42000 Saint-Étienne. Vernissage le 23 avril 2018.

Scénographie par Matilde Brugni, responsable des publics Stimultania.

Montage de l'exposition par les élèves, Matilde Brugni, Charlotte Abid-Lafay.

Soutenue par la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre de l'appel à projet Découverte Région, Passeurs de culture.

Pour la troisième année consécutive, Stimultania intervient au sein de l’Institut Médico-Éducatif Le Parc Révollier pour un temps de pratique artistique et d’éducation par l’image avec les jeunes gens en formation. Une thématique centrale dirige les ateliers. Cette année, les élèves participants sont six et ils se sont attelés à la notion de genre.

Premier jour, la question : qu’est-ce qu’une (vraie) fille ? Et un (vrai) garçon ? Le silence se fait dans la salle, puis les remarques fusent et les voix s’échauffent. Le sujet est brûlant, il sera prétexte pour faire face aux idées reçues sans se prendre au sérieux, expérimenter la photographie et construire un projet commun.

Lors de la semaine de création, les ateliers s’enchaînent : prise de vue numérique, mise en scène, photogramme, cyanotype, peinture, écriture, enregistrement sonore, autant de techniques pour fabriquer la matière destinée à l’exposition tout en gardant le fil conducteur – les filles, les garçons, la fameuse définition. On pose donc derrière un drap, en solo, en duo, on se colle des post-it sur le visage, on observe à la loupe, photographie des inconnus, trace des objets sur papier photosensible, on fait des listes, des inventaires, on rit, on s’énerve. L’objectif est d’observer tout ce qui entoure sous le prisme du genre en poussant à l’exagération et à l’ironie.

Puis vient le jour où la matière investit les 90 m2 de la salle d’exposition de l’IRMACC, où les regards extérieurs – parents, élèves, personnel de l’IME, visiteurs divers et variés – se posent sur ce qui a été produit. Les filles sont jalouses, les garçons maçons rassemblent ainsi les fragments d’une expérience, présentés sous la forme de comptes-rendus scientifiques précis et validés, offrant une savoureuse matière à réflexion.


Production : tirages 40×50 cm sous cadre alu. noir ; 11 tirages 18×24 cm sous cadres plastique noir et plastique blanc ; 2 tirages 13×18 cm sous cadre bois ; 12 tirages 10×15 cm sous cadre 20×30 cm bois ; 5 tirages 30×30 cm sous cadre bois ; 2 tirages 80×110 cm sur papier 180 g mat ; 1 tirage 55×120 cm sur papier 180 g mat ; 1 tirage 45×110 cm sur papier 180 g mat ; 2 tirages 40×60 cm sur papier 180 g mat ; 6 photocopies peintes A3 ; 6 photocopies peintes A4 ; 5 collages sur cartons A3 ; 1 livret de 12 tirages argentiques ; 1 bande sonore diffusée sur mini-enceinte