Participation de 5 euros demandée pour la semaine.
10 participants maximum.
Plus d’informations (horaires) et inscriptions : par mail ou au 04.72.67.02.31.
Avec le soutien de la Métropole de Lyon.
Dans le cadre des activités d’été proposées à Givors, Stimultania invite Marion Bornaz, photographe lyonnaise, à concevoir et animer 4 jours d’ateliers à destination des enfants de 6 à 12 ans. Habituée des projets artistiques de transmission, l’artiste propose un temps de création collectif ayant pour visée la production d’un ensemble de pages pop-up.
Au programme de la semaine : repérages et photographies sur la place publique en face de stimultania et aux alentours pour placer le décor, conception d’histoires et mises en scène pour installer les personnages, collage et façonnage pour fabriquer les pop-up.
Les enfants vont ainsi aborder la photographie d’une manière multiple et complète. Marion Bornaz souhaite également transmettre des notions liées à la photographie argentique, qu’elle utilise dans sa pratique personnelle.
La conception des histoires et la pratique des mises en scène au sein de l’espace public ont également pour vocation de questionner avec les enfants des enjeux fondamentaux : l’égalité homme/femme, la lutte contre les discriminations, le vivre ensemble etc.
Née en 1982, Marion Bornaz a passé huit ans comme coordinatrice-programmatrice d’une salle de concerts avant de devenir photographe en 2015. Elle mène depuis un travail personnel et de commande et anime des interventions auprès de différents publics. Marion Bornaz s’inscrit dans une photographie sensible, loin de la performance technique et de la beauté classique. « J’ai un souci d’esthétisme qui peut se trouver dans quelque chose de bancal, de moche, même un peu raté, c’est un équilibre. Mon moteur est l’évocation. J’ai d’ailleurs souvent des photos qui marchent sous forme d’ensemble, elles se répondent entre elles et ça crée un univers, une ambiance, une humeur… c’est aussi tout ce qui a trait à l’invisible, les notions de surprendre, chercher, observer toutes ces petites choses, et ça passe beaucoup par la lumière. » Fisheye Magazine, qui lui a décerné le premier prix de son concours en mai 2017 parmi 650 candidats, décrit ses photos comme « de beaux moments poétiques (…) On apprécie le ton chaleureux et la pudeur discrète avec laquelle la photographe se dévoile. »